Copenhagen Tapes [Tim Buckley]
12 octobre 1968, je n’ose demander si tu étais né à cette époque. Pourtant, il pleuvait ce soir-là à Copenhague. Tu ne t’en souviens peut-être plus, mais l’air était à la mélancolie. Les nuages défilaient lentement, le souffle des cieux était incroyablement chaud pour la saison. Tu as tourné le bouton de la radio, dirigé l’antenne en direction du Danemark et tu reçus ces ondes qui ont percé ton cœur. Une soirée pour flirter entre folk et jazz.
La soirée commence avec les 21 minutes 37 de « I don’t need it to rain », fabuleux moment où la voix du troubadour Tim me déchire. Troublant, émouvant, surprenant même. Comment peut-il mettre tant de mystère et de frisson dans sa voix pour qu’elle me bouscule totalement. Comme si mon enveloppe charnelle s’envolait dans les cieux pour naviguer dans la lente mouvance des étoiles. Dire que ce titre n’est présent sur aucun album studio… J’en perçois donc toute sa magie et son importance dont je profite à chaque seconde à chaque écoute. Après cela, plus rien d’autre ne compte. Les deux titres suivants sont presque oubliables tant je suis chargé encore d’émotions de ce premier long opus. Mais pourtant, non, je ne peux y passer à coté sans m’étendre dessus au son de cette voix toujours aussi frêle et déchirante.
« Buzzin’ Fly » et « Strange Feelin’ », deux folks intimistes, doux, chauds, humains, poignants. Les qualificatifs ne manqueraient pas pour définir la couleur de cet album, seule mon imagination est à court car trop accaparé par la sensibilité de ces quatre titres. Quatre ! Je n’ai donc pas encore cité l’autre chef d’œuvre, tiré comme les deux précédents de l’album Happy Sad, « Gypsy Woman ».
Cette femme… J’en rêve toutes les nuits. Fantasmes nocturnes. Étrangement belle, de longues jambes, danseuse de flamenco… Une belle Gypsy Woman.
« Copenhagen Tapes » [1968], une gypsy woman sous une pluie déchirante.
Free jazz, Rhythm’n’blues, 21 minutes et 37 secondes extrêmes, merci pour ce grand moment Bison. C’est tellement beau, tellement bon.
Je viens d’écouter les parties 1 et 2 sur You Tube, eh oui, c’est magique, puissant, et il y aurait tant à dire qu’on en perd les mots, captivés par l’instant. Je viens aussi de réécouter Dream letter et Love from Room 109.
Une soirée entre folk et jazz qui bouscule l’âme de douceur. Autant qu’une pointe de tarte généreusement partagée.
En l’occasion d’une musique aussi sublime, j’offre une binouze à Phil, qui m’a initiée à cette expression généreuse et exquise…
Phil t’en remerciera généreusement !
Euhhhhhh ben merci !
Partageons-la et réécoutons, laissons nous nous émouvoir.
Communions avec cette simplissime sensibilité qui n’est pas si simple
Euhhhh j’ me comprends !
Arvi pa !
C’est que Phil est la générosité même.
Un gars sensible et émouvant qui ne dira jamais non devant une binouze aussi spirituelle soit-elle !
Pour l’heureux partage et la communion simplissime, je te laisse choisir selon ton goût du jour. Le frigo est plein :
https://www.google.ca/search?q=bi%C3%A8re+et+igloo&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=tuiEU5XXKomRyASz6YLICQ&ved=0CAYQ_AUoAQ&biw=1025&bih=456#q=Bi%C3%A8re+dans+la+neige+porte&tbm=isch&facrc=_&imgdii=_&imgrc=TPOxBRBPf1aT7M%253A%3BbY_NDmm-9d494M%3Bhttp%253A%252F%252Fwww.koreus.com%252Ffiles%252F200403%252Fbiere_dans_neige.jpg%3Bhttp%253A%252F%252Fwww.koreus.com%252Fmodules%252Fnews%252Farticle1653.html%3B487%3B633
Arvi Pa??? Bien sûr que j’ai filé sur le net pour y comprendre quelque chose! Que c’est charmant mdrrrrr Dire qu’on dit avoir parfois besoin de tendre l’oreille pour me comprendre…
« Tourlou »
Hey Bibison, tu vas arreter de barjaquer comme ca, taborniau de Clichy va !
Grrrrrr
Pour Nadine, vu que les Binouzes sont dans la neige, on aura tout le temps de se comprendre le temps qu’elles remontent un peu en température avant d’être tout tchouk !
Et vive la Yaute tiens !
Accroche ta tuque avec d’la broche Phil, faut sauver l’Bison qui barjaque en tabarnak! Un boc de binouze s’impose et pas de tataouinage. Pendant ce temps-là, nous on prendra le temps de se comprendre, avant d’être tout tchouké ou d’avoir viré une brosse. Finalement, à voir comment on parle, peut-être qu’on se comprendra mieux une fois bien tchouk! À ta santé…:-) Au fait, t’as fait ton choix au frigo pour notre bière?
Fabuleux. Là j’ai pas le temps mais je reviens. De plus je ne crois pas connaître ces titres.
Ne t’en fais pas l’ami. Tim sera encore là ce soir !
Très étonnant ce cocktail folk jazz comme tu l’as dit. Très riche et une découverte car je connais surtout les deux premiers albums, je crois, de Tim:Tim Buckley et Goodbye and hello. Bonne idée du Bison,merci.
Happy Sad est un album à découvrir d’urgences.
Un bison tout en émotion c’est beau…
Il me vient une image … Je suis dans un pub sur la Route 66… la sueur la poussière, des santiags, une table de billard la queue à la main, la bière coule à flot et il flotte dans les airs la musique de Tim Buckley… je défis quiconque de me battre au billard…
Bon ce n’est qu’une image …
Très très bel album que je découvre…
un Bison qui mérite d’être connu dans la profondeur de son âme !
je note surtout que tu sembles bien manier la queue…
Manier la queue au billard se dit : « Limage »
(Mouvement de va-et-vient destiné à préparer le coup de queue).
Là, tu m’intéresses énormément !
Ca y est … !!! on parle de « Va et vient » et le Bison est tout en émoi ….
j’te jure
Raahhh il s’en passe de belles ici…
Ptdrrrrr :
Une partie de billard mon manU ,
T’es un adepte du limage, aussi ?
Heureusement que je ne parlais que de billard ^^
Un pro du coup de queue !…
je ne sais pas pourquoi, mais voilà une phrase qui m’émeut moins lorsque tu en parles alors que sortie de la bouche de Chrisdu26, elle a une toute autre saveur…
c plus long en bouche peut etre ….