Le Live : Still Loving You
Autre époque. Un café, une place. Une terrasse, des passantes. Je m’assois. A côté de moi, un gars, pas encore chauve mais presque, pas encore titubant mais presque. Le soleil se couche. Une blonde arrive. Elle s’assoit à sa table. Le chanceux. Une seconde blonde passe. Elle est pour moi celle-là. Je la regarde avec légèreté. Toujours commencer la soirée par une blonde, pour sa futilité, et non pas son esprit. Elle ne restera pas en mémoire, mais elle t’émoustillera les papilles dès les premières lueurs de la nuit. Time, it needs time. Je regarde le gars d’à côté, celui qui n’est pas tout à fait chauve. On se comprend sans rien se dire. C’est notre force. Mais il est temps de changer. Pas de lieu. La terrasse est à nous, profitons du panorama. Deux rousses arrivent. Belles robes, un parfum subtil. La fragrance d’une rousse est toujours spéciale, le genre à nous envouter. Délicate et sucrée. Love, only love. Mais attention ne pas abuser, sous peine de s’en lasser et de frôler l’écœurement. La rousse se laisse séduire mais point trop n’en faut. L’heure tourne, le gars est toujours à côté de moi. Toujours pas d’échange verbale ou si peu. Pas besoin, pas nécessaire. La communication cérébrale, tu connais ? Des années d’expérience, de pratique et de partage. Tiens à propos de partage. Une sublime brune s’assoit à sa table. Le veinard. Elle est belle. Il veut la partager avec moi. Elle refuse. Elle vient à ma table, finalement. Point de partage me dit-elle. Alors, je fais signe à une autre brune de venir rejoindre la table d’à-côté. Deux gars, deux tables, deux brunes. Toujours finir avec une brune. Nettement plus romantique, nettement plus épicée. Une brune, c’est pour passer la nuit avec. I will be there, I will be there. Love, our love. Souviens-toi, l’ami, le gars d’à-côté, presque chauve, presque silencieux. Souviens-toi, Phil. Voilà, c’était mes souvenirs d’antan, quelque peu romancés, mes souvenirs de Paulaner, en trois couleurs : blonde, rousse et brune. Dans cet ordre. Il y a aussi la blanche, mais elle, nous la laissâmes aux autres. Faut partager, même les bières. Mais, je ne sais pas ce que tu en penses, mais les brunes sont nettement meilleures, et même avec l’âge…
Au fait, à cette époque, en savourant ces Paulaner, nous pouvions écouter Gold Ballads… et peut-être que, les yeux plongés dans cette brune nous chantions à tue-tête, un peu fou, un peu bourré,
I’m still loving you, I need your love
De grands morceaux de concert
Pour les amoureux de la musique,
Les amoureux du live
Et les amoureux du Bison !
Ça le fait grave !
La Paulaner ou la guitare ?
La Blonde ou la Brune ?
Scorpions… une belle balade pour sketer la braguette… Vanessa Mae a du talent avec son violon (autrement que Christophe Mae) et j’avais été surprise la première fois que je l’avais entendue en jouer. C’est électronique, ça pulse et j’aime bien
On p’tite danse, le Bison ?
J’ai du sortir mon dictionnaire wallon pour le mot sketer
J’ai l’impression que tu as du en descendre des braguettes sur cette balade…
Tu m’étonnes que ça le fait grave!!!!!!
Ben comment ce fait il que je ne connaissais pas cette belle brune Vanessa Mae ^^ ?
Le violon se marie bien à ce morceau! Trop beau ! Il fallait oser
Que de souvenirs sur « Still loving you »…
Par contre, cette belle brune semble avoir un peu disparu de la musique…
Un jour, peut-être me raconteras-tu tes souvenirs de « Still loving you »…
Pour cela il va falloir être très très sage
la sagesse est ma qualité première
Sacré Bibison !
C’est comme une spéciale (dédicace !)
Les faire passer dans ce sens, c’est une bonne graduation, c’est jouir et se réjouir de ce plaisir. Il faut juste être bien accompagné!
Et pour un pas encore chauve mais presque, il en attire hein !!!
Certes, c’est se fendre les cheveux en 4 pour y arriver d’où le résultat !
Tiens tu sais ce que disait Schopenhauer des blondes, des rousses, des brunes, des femmes quoi ?: » La femme est un animal à cheveux longs et à idées courtes ». Alors tu bois !
Mais comme disait Stendhal: »La chance s’attrape par les cheveux, mais elle est chauve » alors on boit !
Pour finir sur le comptoir des écrits, ne sortons pas du sujet. Je laisse la parole à Tran Nguyen Dan :
« A quoi peut servir d’avoir lu trois mille livres, quand, les cheveux blanchis, on reste indigne de l’amour du peuple ? »
Buvons !
je trinque à ces bons mots et à ce Schopenhauer…
Trinquons en évitant le cheveux sur la langue !
Beaucoup de choses dans ce post…
Scorpions, le groupe qui sommeille dans mon cœur aux côtés de Pink Floyd.
Une chanson qui me remue l’âme de souvenirs intenses.
Une brune superbe, violoniste, raffinée.
Et surtout, un hommage à l’amitié. Celle partagée avec ce gentleman amoureux de la tarte au citron meringuée…. C’est beau ça Bison de faire d’aussi belles dédicaces. J’adore ces gestes…
(j’arrive d’une virée à Toronto, sinon, je serais venue ici bien avant..)
T’as du faire tourner la tête de nombreux chum sur ce titre…
C’est qu’il le mérite le gars amoureux de la tarte au citron meringuée. A supporter mes conneries, mon alcoolémie, mon mutisme…
Toronto et ses quartiers chauds…
Hey vous 2, calmez vous un peu !
Bibison, faudra me présenter cette Nadine parce qu’une femme qui aime Pink Floyd, le Hard, le violon, la brune et qui perce ta personne, je dis ca vaut le détour !
Quand a toi, cher Bibison, je n’ai en aucun cas du supporter tout ce que tu dis mais j’ai apprécier tout simplement la personne que tu es, l’âme qui était là.
C’est vrai que la tarte au citron meringuée y est pour quelque chose … mais chut, Qu’elle était bonne hein !
Cap à l’Ouest, tout à l’Ouest.
Prends tes patins à glace, elle fait du Hockey !
C’est pas vrai, tu t’es remis à boire !
Tu entends le nombre de conneries que tu écris quand tu bois…
je ne sais pas ; tu prenais toujours la dernière part… Heureusement que je gardais une rondelle de citron pour mettre dans ma Blanche.
Et non je navet pas bu, pas encore en tt cas !
La rondelle de citron c’était pas plutôt dans ton gin ???
La rondelle c’était pas dans ton jean hahaha des conneries y’en a ce matin, mais c’est normal, hier soir j’ai bu, c’est les restes !
Le hockey ? Hum… qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour faire rire ses deux p’tits bisons… Nan, moi, il faut me parler de nature sauvage, de randonnée et de guêtres, d’un lac isolé, d’un repli de terre à l’abri des regards, d’un coucher de soleil, loin de la turbulence de la ville… et de tarte au citron…
Ohhhh mais c exactement ca, merveilleux mais sans les guêtres pour moi !