Spotlight [Tom McCarthy]
11 personnes, bison compris, le noir complet, pas de lumière de téléphones portables, pas de mâchouillement de pop-corn, le générique va pouvoir débuter. Des fauteuils, la grande classe, spacieux confortable et similicuir. Ça sent le neuf, le cuir et presque la vache. Qu’il est bon d’aller au cinéma en province, pas chez les bouseux, mais chez les charentais, c’est pareil, non ? Après donc, ces considérations logistiques qui n’a pour but ou intérêt que de faire couler la bave du crapaud charentais, je me sers un verre de vieux pineau, il est temps de rentrer dans les détails de l’affaire.
Le département Spotlight, 5 journalistes indépendants travaillant pour le Boston Globe, se charge de faire des enquêtes de fonds. Loin du quotidien, leurs sujets s’étalent sur plusieurs mois. Ils s’engouffrent jusqu’au cœur du problème pour révéler aux bostoniens les travers de leur ville. Et lorsque le nouveau rédacteur en chef du Globe, Marthy Baron, prend ses fonctions, une nouvelle affaire semble faire son cheminement dans ce département : un prêtre soupçonné de pédophilie.
Qui a dit qu’une recrudescence de vedettes avait pour but de masquer la pauvreté d’un scénario. Pas moi, pas pour ce film. Michael Keaton (super-héros Birdman), Mark Ruffalo (New-York Melody et une double prise Jack), Rachel McAdams (tabarnak, blonde et intelligente), Liev Schreiber (j’adore ses lunettes)… Des grands noms pour un grand film. Et à la réalisation Tom McCarthy, dont j’avais apprécié un de ses précédents « The Visitor ». Spotlight mérite son oscar du meilleur film.
Dès que les lumières s’éteignirent, le silence se fit, la salle sombra dans le noir, les yeux se rivèrent sur l’écran. J’étais happé par le quotidien de ces journalistes. Construit à la façon d’un thriller, chaque nouvelle découverte me fit hérisser les poils, dresser les cheveux sur la tête. Des frissons qui me parcourent pendant toute la durée du film. D’un prêtre, l’enquête se dirige sur 13 soupçons… Mais de 13, les journalistes en arrivèrent vite à cette vérité : 6% de prêtres en « congés maladies ». A l’échelle de Boston, cela représente presque 90 brebis galeuses dans le monde de la foi… Effarent, inimaginable et pourtant l’histoire est bien réelle.
Mais je n’en dis pas plus, si ce n’est que ce film ne donne pas envie d’amener sa progéniture en cours de catéchisme… Et pour faire court, j’ai adoré de bout en bout ce film, sans aucun temps mort, un thriller journalistique, une enquête haletante. Un film d’investigations à défaut d’inquisitions.
Et si maintenant, je me relisais le Washington Post pour me faire le Watergate avec « Les hommes du président » d’Alan J. Pakula…
« Spotlight » [2016], y aurait-il encore des prêtres pédophiles.
J’espère qu’il va bientôt passer dans ma Drôme bouseuse !
Et OOohhhhhh on insulte pas les bouseux !!! Qu’ils viennent de Charente ou bien d’ailleurs, sinon je te transforme en ……….bon je réfléchis ! On verra ça plus tard tous les deux
Mark Rufallo Dieu qu’il est beau, je mettrais bien une double prise Jack avec lui
Et dire que j’ai fait 8 ans de catéchisme …. Bon ça ne m’a pas traumatisé outre le fait que c’était le mercredi matin à 8h Joder avec sœur Marie truc-muche aussi méchante que vieille !
J’ai hâte de voir ce film
Maaaarrrrrrrrrrrrrrkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk
Il est pas curé au moins ??????
Bien au contraire, je rends hommage à tous ces bouseux. Ce silence, ce noir absolu, ils ont quand même un meilleur savoir-vivre et une meilleure éducation que les grands citadins.
Mais qu’est-ce qu’il a de plus que moi, ce Mark Ruffalo ? Moi aussi, j’ai une double prise Jack !!
C’est pour ça que tu as mis ces gros écrases-merde ??? Pour aller chez les bouseux ???…
C’est effectivement au cas où je ne peux éviter les bouses !
Il faut absolument que j’aille le voir car c’est vraiment mon genre de films et j’adore ces acteurs
Le film est bien, les acteurs sont bien, tous est bien, sauf les curés qui ont oublié le bien.
Tu es en train de nous dire qu’on pourrait te croiser éventuellement en Charente ? Waou ! Je m’y ballade de temps en temps aussi…
Quant à Spotlight, je n’ai rien à ajouter: tu as tout dit. Ce film est grand, son propos est fort. Beau moment de cinéma !
Je me retrouve en Charente quand je me perds de mes vacances dordognaises.
Il est passé dans mon ciné de quartier mais il y avait peu de séances et je l’ai loupé. C’est ça quand on habite la cambrousse, les sièges sont confortables mais les films restent 10 secondes à l’affiche
J’aurais aimé le voir parce que j’ai adoré Les Hommes du Président et ça semble être dans la même veine. Tant pis, je me contenterai du DVD dans quelques mois.
Ça je reconnais que chez les bouseux, il ne faut jamais remettre à plus tard le film que l’on veut voire, parce que le temps de boire une bouteille de pineau que le film est déjà sorti de l’affiche…
Personnellement, je n’ai pas trop aimé ce film… Histoire linéaire déjà vu 100 fois, sans grande inventivité… Ce film n’est pas mauvais, mais il reste trop plat à mon gout !
Linéaire certes, comme beaucoup d’histoires. Il y a une trame qui progresse au fil de l’enquête, on connait la suite, la fin, mais peu importe, j’étais totalement dedans et pour le moment cela reste mon meilleur film de l’année…
J’suis passée à deux doigts (deux majeurs) d’le louer hier soir! J’ai finalement regardé Gran Torino mais c’est certain, ce soir j’me regarde ce Spotlight! Quand un Bison aime un film de bout en bout de ses majeurs, ça vaut le détour, Tabarnak!
Je comprends que face à un Clint même vieillissant, les majeurs restent en émoi. Tu as pensé à absoudre tous tes péchés ?
Par lequel commencer hostie d’câlisse de Tabarnak!!!
Mes majeurs se titillent toujours devant un film de C.E.! ^^
J’le regarde ce soir…
Agenouille-toi ma fille et prie pour ton âme…
Mon fils, il ne faut pas critiquer le mode religieux
baisse ta soutane que l on t absout de tes péchés
Et alors tu auras la révélation qui viendra du plus profond de ton être …
Ça sent le vécu d’enfant de chœur !
Prêt à tout pour gouter au vin divin.
Tu sais bien que les Voi() du Seigneur sont comme on dit impénétrables ….
Bonsoir le Bison, je me sens vraiment seule car j’ai été déçue par ce film plat. Je n’ai rien ressenti. Les acteurs sont bien mais d’autres auraient fait l’affaire. Je pense que le sujet aurait plus intéressant en livre qu’en film. Bonne soirée.
Question de perception. En livre aussi, mais le film m’a captivé. Il m’a projeté des frissons de l’intérieur.
Je suis toute tourneboulée. Un post sans boisson, sans bouteille. Etrange affaire. Y-aurait-il la prohibition dans les Charentes ?
Pas encore, j’ai juste attendu la fin du film pour aller me j’ter un pineau !