The Last Ship [Sting]
Tu te souviens du dernier album de Sting que tu as écouté en entier. Pour ma part, cela remonte à « The Soul Cages » au début des années quatre-vingt-dix. Autant dire un bail, j’étais jeune, je conduisais une R4 bleue avec un lecteur de cassette à l’intérieur. Et puis voilà, que 25 ans plus tard, je débarque à Newcastle upon Tyne, les mains dans les poches, les esgourdes au chaud sous mon bonnet marin, le vent s’engouffrant sous mon caban, à siffloter, l’air de rien, la mine défaite par la murge de la veille, sur les docks presque déserts en cette heure si matinale. Je crois entendre le cri des mouettes, à moins que cela soit la Police qui sirène hurlante pénètre dans ce pub anglais. Celui-là même où, la veille au soir, un vieux marin, la barbe hirsute, est venu égrener une douzaine de chansons, hommage aux anciens chantiers navals de Newcastle. La faute à ces chinois…
Des airs celtes, un mélange de blues, de folk et des ballades aux sonorités presque jazzy. Difficile d’y retenir un titre sur lequel s’arrêter, l’ensemble forme un tout homogène, à l’image de son prédécesseur de 1991. Je retrouve cette même ambiance un peu solitaire, un peu mélancolique, de belles mélodies et cette voix qui chavire avec le roulis de l’océan. La musique y est presque raffinée alors que les marins boivent leurs pintes, en tapant le cul des pouliches et des putains, le sourire bavant d’envie devant cette blonde et cette brune, l’une tempérée l’autre chaudasse.
Un harmonica, un accordéon, une cornemuse, et la voix du vieux Sting qui ne me laisse pas indifférent. L’ambiance iodée me rappelle à mes émotions d’antan, un coup de vieux que je prends, comme un coup de vent qui m’envoie à mes jeunes années. J’ai vécu, le dandy chanteur également, nous avons navigué, traversé les mers, les océans, il a exploré la forêt amazonienne, moi d’autres jungles, mais l’on se retrouve avec plaisir dans ce pub où il fait si bon si chaud, de chanter, de brailler, entre marins, dockers et ouvriers, et de boire cette bière si salvatrice, en pinçant les fesses des serveuses ou caressant la cuisse de cette brune sauvage.
Je me permets un petit aparté musical, entre deux chansons. Le temps de me resservir une bière, c’est que c’est un disque à boire, un disque qui donne soif. Le temps d’arracher le string à cette brune salvatrice, c’est que c’est un disque à s’enfermer avec elle au fond de la cale dans le noir. Le temps de poser mes lèvres dans sa mousse ou sur ses lèvres pour dire qu’avec ou sans string, c’est un album à écouter à deux sous la pluie ou sur un navire et tanguer de son rythme lancinant et indolent, jamais insolent. Bon ! il vient ce putain d’aparté !! Minute, ma poule, et ressers-toi une bière. Tu te souviens du dernier album de Peter Gabriel que tu as écouté en entier. Pour ma part, cela remonte à l’époque de Genesis. C’est dire que de l’eau à couler sous les ponts – et pas dans mon verre. Et là, tu penses que je divague avec mon troisième verre de bière « mais pourquoi me parle-t-il de ce type sur un album de Sting ? » Minute, poupée, et ressers-toi une bière. Juste pour te dire que Sting et Peter Gabriel inaugure un nouveau concept, la tournée live ensemble. Original, intéressant, surprenant, je demande à voir et à écouter, sauf… Sauf que cette tournée ne dépassera pas les frontières des Etats-Unis et du Canada. Tabarnak, quand je pense que les ours polaires peuvent aller voir ces deux vieilles pointures et pas les bisons des grandes plaines. Heureusement, avec ou sans string, l’amarrée des mots a déjà son billet en poche ou bien au chaud entre ses roberts pour sting et peter. On sera tous impatients de lire son ressenti. Si, si… Avec ou sans String, mais avec Sting en particulier. Robert ? non moi c’est Peter.
« The Last Ship » [2013], c’est un fameux trois mats hisse et ho…
Et bien et bien, je l’ai presque oublié Sting…
Moi aussi, mais j’ai bien l’intention de rattraper les albums perdus…
Un Bison dans une 4L bleue, ça ne doit pas passer inaperçu…
Je ne sais pas si ça passait inaperçu, en tout cas, ça emballait pas…
Mon derrière album de Sting remonte à « English man in New York » et je roulais en simca 1000.
Retires moi ce sourire immédiatement !!!!!!!!!!!
Je n’étais pas du tout Police en revanche Sting j’aime beaucoup et pourtant je n’ai du acheter qu’un album voir deux.
Tiens j’irai à ma médiathèque histoire me faire un petit horizon ambiance nostalgie.
La Simca 1000, c’était dans les années 70 ?
Et ta R4 elle date de quand cuduort ?
Une 4L bleue avec un radio K7 ?? Purée, j’ai du mal à imaginer la chose…
M’étonne pas que tu n’emballais personne avec ça… bien que, à l’époque des sixties, c’était courant, non, ces bagnoles pouraves ??
Sting, je le connais de Police, car j’aime bien Police… j’ai d’ailleurs la peau lisse
1. D’abord, elle n’était pas pourave ma 4L
2. Elle n’était pas pourave ma 4 L bleue
3. Avec son son radio K7, elle n’était pas pourave ma 4L bleue
Tabarnak!
Que j’voyage avec ou sans string, sous un nuage de Chambly ou sur un navire, dans une R4 bleue ou un Westfalia rose, avec Peter ou Sting (les deux c’est encore mieux hostie d’câlisse), je ne laisse jamais derrière moi mes fidèles compagnons Bob et Bob – pour les intimes…. – entre eux repose en permanence une binouze, au cas où une p’tite soif me prendrait, sans oublier le billet bien au chaud… ^^ (ptdrrrrrrrrrrr t’es fou Bison, qu’est-ce
qu’on ferait sans toi!)
Robert? Non moi c’est Bob, le Bob d’la droite ^^
Ma favorite de Sting, depuis toujours c’est Russians dans Fields of Gold.
« le sourire bavant d’envie devant cette blonde et cette brune, l’une tempérée l’autre chaudasse » – Tabarnak! C’est qui la chaudasse?!!!
J’me réjouis d’embarquer dans Le dernier navire
Hisse et ho, hisse et Ho……. hostie Bob, tasses-toé de là!!!
Je te laisse réfléchir à la question
Alors là, je demande à voir !!!