La Fosse Aux Ours [Esteban Bedoya]
La dernière goutte (toujours la meilleure), et je découvre pour la première fois, cette nouvelle maison d’édition.
L’initiation a du bon et mérite donc de prendre le temps de caresser cette couverture ivoire 300g. Elle est belle et soyeuse aussi douce que les fesses d’une paraguayenne. Sobre et innocente, comme les fesses de Cristina. Mais quelle est donc cette créature prénommée Cristina près d’Asunsión, La Muy Noble y Leal Ciudad de Nuestra Señora Santa María de la Asunción.
« La réalité se mit à vaciller. Je fus envahi d’images chargées de souvenirs d’enfance : les tartines de confiture de goyave, mes chaussures de cuir trempées dans un torrent d’Asunsion, les fesses innocentes de Cristina que caressaient mes mains encore plus innocentes. »
J’imagine déjà ce parfum sucré de la goyave sur le cul innocent de cette Cristina. Hey Hombre, dos cervezas. J’en offre une à la demoiselle au sourire encore plus innocent que son postérieur.
« Un sein nu, l’autre à demi caché par la soie sauvage de son minuscule décolleté, elle disait, tandis que deux ou trois adorateurs l’entouraient : « Ce n’est pas un péché d’être belle ! »
Je sens qu’on va se comprendre, ma belle. Loin d’être un irrévérencieux athée, les péchés sont ma religion. Et je suis prêt à absoudre tous les tiens, mets-toi à genoux, mi guapa, confesse-toi, bois à la source l’eau divine et le Seigneur tout puissant te pardonnera. Ne sommes-nous pas des missionnaires de l’église Jésus-Christ des Dernières Semaines.
« je cherchais refuge entre les vestige de Catalina pour en lécher l’humidité argileuse. Lentement, discrètement, je m’introduisais en elle comme on pénètre une maison où l’on n’a pas mis les pieds depuis l’enfance.
- Ne me griffe pas, ne m’étouffe pas, je t’en prie ! susurrait-elle à mon oreille, tandis que je jouissais, abasourdi, de l’interminable été de son souffle. »
Je souffle, je respire, je transpire. Ah l’amour sous les tropiques. Ah le rêve érotique d’une femme aux jambes caramélisées par le soleil d’une fin d’été. La jouissance s’apprête si bien à cette moiteur entre les jambes. Ma langue asséchée s’évertue à son plaisir. Il me les faut toute, à mon âge j’ai encore tant à apprendre du plaisir, des femmes, du plaisir des femmes. Alors je m’instruis, je lis des nouvelles du Paraguay pour voir si l’herbe est plus verte ou moins blonde sous cette latitude. Esteban Bedoya construit ses histoires comme des romans initiatiques sur le plaisir. Sexuel, le seul qui compte, dans ce jardin à délices, où les femmes croisent ma vie et mon pénis aux détours de la vie ou de mon chemin intérieur.
« ses seins énormes aux mamelons noirs comme l’ébène ressemblaient à deux bombes larguées sur Varsovie lors de la Seconde Guerre Mondiale. »
Des nouvelles d’un exilé, comme toute l’Amérique du Sud en abonde, et qui se nourrissent des richesses des cultures européennes, en l’occurrence la Suisse germanique, mais qui n’en oublie pas sa famille d’Asunción, des divines de l’église San Roque à se damner pour leurs charmes et leurs atouts qui transformeraient le chaste pervers que je suis en fornicateur athée si assoiffé de sexe ou de passion qu’il s’abreuve de cette prose aussi nostalgique que sensuelle, aussi sacrée que fantasmagorique. Et pour me perdre entre les plaisirs charnelles de Cristina, Maria, Faustina, Catalina, se distillent quelques mythes et légendes des Guarani.
« Ce que j’aime par-dessus tout, c’est lécher son corps après l’avoir inondé de rhum ! »
« La Fosse Aux Ours », près d’Asunsión, La Muy Noble y Leal Ciudad de Nuestra Señora Santa María de la Asunción.
Challenge Lire sous la Contrainte – Session 23, d’un livre à l’autre.
Si je peux me permettre que vaut la desperado black, car j’ai pas encore osé ?
Mais tu peux tout te permettre quand il s’agit de discuter des choses essentielles de la vie : la bière.
La Desperado Black a un goût plus prononcé que l’habituelle. Ce sentiment de mâcher un vieux cuir. Mais du fait de le force de caractère, je ne prendrais pas le pack de 6 dans la soirée
Une seule me suffit avant de commencer les choses sérieuses avec une vraie bière.
Merci ! Je vais me laissé tenter !
Lire sous la contrainte on voit ça !!!!
Et est ce que le cul de Cristina valait le coup au moins ? A priori que 3 étoiles !
C’est que les Paraguayenne ont le cul flasque
ptdrrrrrrrrrrrrrrrrr
S’il n’y avait que le cul de Cristina ou des paraguayennes à caresser, cela vaudrait facilement les 4 étoiles, mais comme dans tout bon recueil de nouvelles, il y en a des bons et des moins bons. Les nouvelles c’est comme les culs : elles se ressemblent toutes mais n’ont pas le même parfum et le même désir.
« Sobre et innocente, comme les fesses de Cristina. »
Rien à ajouter là, vraiment… Enfin, si… Mais, non…
Enfin, si… tu peux en rajouter. Tu as un avis sur ledit sujet ?
« Sexuel, le seul qui compte, dans ce jardin à délices, où les femmes croisent ma vie et mon pénis aux détours de la vie ou de mon chemin intérieur ».
Alors si j’comprends bien le chemin intérieur passe par le pénis. M’en vais méditer là-dessus…. ptdrrrrr
L’essence même du cheminement intérieur commence par capter les émotions par les extrémités.
Toujours la dernière goutte la meilleure… c’est celle qui est pour le slip, oui !!
Sauf si la dernière goutte de bière… elle est bonne la Desperado Black ??
Plus de caractère que la Desper normale. Plus épicée et plus bandante comme les brunes. Mais à ne pas trop en abuser, pour finir sur une blonde.
J’abuse jamais de la bière !! Et faudrait que je sois bourrée pour finir avec une brune ou une blonde… sauf si tu causes de bières… parce que sinon, je suis pas pour les femmes, moi !
Tout l’inverse. Je finirai bien avec une brune ou une blonde. Même bourrées, la brune et la blonde.
Encore un roman « animalier » que je ne connais pas. Merci pour cette deuxième participation à mon challenge et rendez-vous dimanche pour la nouvelle contrainte.
Bon weekend.
une double participation, c’est rare mais j’attendais depuis longtemps ces animaux, et j’en ai encore un paquet en stock ! des saumons des porcs-épics et d’autres ruminants…